Julie de Lestrange fait partie des auteurs favoris des lecteurs sur Kobo puisque son premier roman Hier encore, c’était l’été s’est classé numéro 1 des livres les plus lus sur Kobo en 2017. Pour la sortie de son troisième roman, l’auteure a choisi de s’associer à Kobo de manière inédite pour la publication de la version française et de la version anglaise à venir en 2019.
Votre troisième roman, La nouvelle arche, une dystopie young adult, paraît en exclusivité sur Kobo en ebook le 11 octobre, avant la sortie de la version papier le 25 octobre. Pourriez-vous nous dire un mot du roman ?
C’est un roman qui se situe au carrefour de l’aventure, du suspense et de la dystopie.
Nous suivons le parcours initiatique d’une jeune fille de 20 ans, Mathilde, qui est née dans une communauté en guerre, persécutée par un ennemi invisible. Mathilde va être la première à briser les tabous et repousser les frontières.
Après Hier encore, c’était l’été et Danser, encore, La nouvelle arche se classe dans un genre très différent. Pourquoi ce changement ?
En réalité, c’est un rêve que je poursuis depuis très longtemps et qui constitue la raison pour laquelle j’ai commencé à écrire.
Mais publier dans ce genre-là demande du temps, et beaucoup de travail. Le scénario est bien plus complexe que ceux que j’ai pu écrire auparavant. Au total, j’ai mis plus de 15 ans à l’écrire.
Est-ce la raison pour laquelle vous avez changé d’éditeur ?
J’ai changé d’éditeur pour des raisons éditoriales. La littérature young adult est une spécificité que ne proposait pas mon éditeur d’origine.
Comment avez-vous appréhendé ce changement de genre, notamment par rapport à votre lectorat ?
Bien que le genre soit très différent, je pense que mon lectorat s’y retrouvera car La nouvelle arche traite aussi d’amitié, de l’évolution des personnages vers la maturité, et de l’importance des liens intergénérationnels. Par ailleurs, le suspense y est beaucoup plus important que dans mes deux premiers livres. Cela pourrait intéresser de nouveaux lecteurs.
Vous conservez la maîtrise de vos droits numériques depuis votre première publication. En quoi est-ce important pour vous en tant qu’auteure ?
J’ai commencé par le numérique. Il était donc logique, selon moi, de poursuivre dans cette voie. Cela me permet d’appréhender d’autres domaines liés à l’édition, comme la communication et le marketing. Par ailleurs, concernant ce livre-ci, le numérique m’ouvre les portes de l’international.
Depuis leur publication sur Kobo, vos deux précédents romans figurent parmi les meilleures ventes de la plateforme. Hier encore, c’était l’été a même remporté la palme du livre le plus lu sur Kobo en 2017. Comment expliquez-vous ce succès ?
J’en suis extrêmement heureuse mais c’est peut-être aux lecteurs de le dire ☺
D’après les retours qui m’ont été faits, il me semble que les gens se retrouvent dans ces deux récits. Des émotions connues, des histoires que l’on aurait aimé vivre… Mais on m’a aussi fait le reproche qu’ils manquaient d’intrigue, qu’ils étaient justement trop « proches » de la réalité. Certains lecteurs ont besoin de s’évader plus que de se retrouver. Avec La nouvelle arche, c’est l’objectif que je me suis fixé !
Autre nouveauté avec ce troisième opus : vous vous lancez à la conquête du marché anglo-saxon. Quand est prévue la sortie de la version anglaise et comment vous êtes-vous préparée pour cette nouvelle aventure ?
C’est un très grand défi. La nouvelle arche sortira sur le marché anglo-saxon, en exclusivité sur Kobo, le 1er mars prochain. Pour l’instant, je fonctionne par étapes. Le premier point était de faire traduire mon roman. C’est en cours. Mais il reste encore la correction, la couverture… Tout cela est loin d’être facile et demande beaucoup de travail. Surtout que je suis loin d’être bilingue. Mais je pense sincèrement que cela vaut le coup. C’est aussi l’histoire qui veut cela. La nouvelle arche peut s’adapter à un public de culture différente de la mienne. Il est beaucoup plus « international » que mes deux précédents romans.
Traduction, editing, correction du texte, couverture… Tout est à recommencer pour la version anglaise. Quels obstacles avez-vous rencontrés et quels conseils donneriez-vous à des auteurs intéressés par le marché anglo-saxon ?
Pour l’instant, je n’en suis qu’aux balbutiements. Je n’ai pas assez de recul pour pouvoir donner des conseils. On en reparle dans un an ?
Pour découvrir cette plongée dans la dystopie young adult en compagnie de Julie de Lestrange, il vous suffit de cliquer ici.
En exclusivité numérique sur Kobo
Spécimen : enfant maintenu en gestation artificielle pendant quinze années. Donne naissance à un membre actif et productif de la Communauté.
Mathilde est l’une des premières. Aujourd’hui âgée de 20 ans, elle s’occupe des futures générations qui grandissent au Centre. Comme elle, ces spécimens n’auront pas d’enfance. Comme elle, ils naîtront, prêts à se battre, pour affronter l’ennemi invisible qui terrorise leur Communauté.
Aussi, lorsqu’un mal étrange frappe certaines unités, Mathilde cherche à tout prix le moyen de les sauver. Et ce qu’elle découvre pourrait bien remettre en cause sa propre humanité.
Mais peut-on être seule à changer le monde ?
Désormais, elle n’a plus qu’un choix : se taire. Ou combattre.