Kobo Writing Life est fier de présenter le parcours et la plume d’Arria Romano, arrivée en deuxième place à l’édition 2017 du Prix de la meilleure romance. Organisé par DIVA Romance, ce prix a pour but de dénicher LA meilleure romance qui sera dévoilée au printemps 2018 pour la deuxième édition du prix. En soutenant ce prix, Kobo Writing Life s’engage aux côtés des auteurs en devenir, en accompagnant les 2e et 3e finalistes dans la publication de leur manuscrit sur la plateforme et en les promouvant auprès des lecteurs Kobo et Fnac.

Arria, quand et comment est né votre désir d’écriture ?
Le désir d’écrire est venu spontanément, comme une évidence. C’est un peu comme lorsque vous prenez un bain en méditant sur des sujets existentiels, quand soudain, vous vous agitez en proclamant : « Eurêka ! J’ai trouvé mon but dans la vie ! ». L’écriture a été la réponse que j’attendais au moment où je me questionnais sur ma mission ici-bas.
Pourriez-vous nous parler des premières lignes que vous avez écrites ?
La première fois que je me suis mise à écrire pour un projet littéraire, j’avais treize ans et je rêvais de m’inscrire dans la lignée de J. K Rowling. J’étais au collège, je n’aimais pas vraiment cet environnement et je voulais m’évader en créant mon univers avec des personnages aux fabuleuses destinées.
Quels sont les auteurs ou les livres qui vous ont inspirés ?
Chaque auteur que je lis m’inspire d’une manière ou d’une autre à travers ses œuvres, mais les écrivains que je considère comme mes principaux modèles sont : Juliette Benzoni (La Florentine I & II), Mireille Calmel (Lady Pirate I & II), Kathleen Winsor (Ambre I & II). Chacune de ces femmes se démarque par une plume vive, entraînante et sensible. Elles ont l’art de conter les aventures trépidantes d’une ou plusieurs héroïnes aux caractères forts et de me transmettre un flot d’émotions intenses.
Comment trouvez-vous l’inspiration ?
L’inspiration, je la trouve à n’importe quel moment. C’est un peu comme la chance ou le bonheur, ça me tombe dessus subitement. La dernière fois que j’ai été inspirée pour une œuvre, c’était en voyant un châle bleu tomber des épaules d’une femme sur les quais du métro. Je m’inspire beaucoup des scènes qui se déploient sous mes yeux, des personnes familières ou étrangères qui font leur vie autour de moi.
Sinon, lorsque je veux provoquer l’inspiration, je lis un livre, je regarde un film, j’écoute de la musique, souvent en voiture, car je trouve que la musique alliée à la vitesse exalte davantage mon imagination. Quand j’en ai la possibilité, je pars en voyage, je visite des musées, j’analyse des œuvres d’art ou je goûte à de nouvelles saveurs.
Décrivez-nous votre journée d’écriture type ? Avez-vous des rituels ?
En effet, j’ai des rituels, comme si commencer une nouvelle journée d’écriture revenait à réaliser un office religieux très réglé. Lorsque j’ai la possibilité d’écrire toute la journée, je voyage à travers les pièces de ma demeure avec mon ordinateur portable ou mes calepins, car chaque pièce a une ambiance unique qui m’offre une inspiration particulière, notamment pour les différents styles de scènes que je veux écrire. Dans le même temps, j’écoute beaucoup de musique, des morceaux plutôt variés, même si ceux qui m’inspirent le plus sont les bandes originales de films ou les airs d’opéra. Je prends aussi des pauses, durant lesquels je regarde un extrait de film, je lis un passage de livre, je fais de la couture ou je discute avec mes proches. Les échanges nous donnent souvent de l’élan dans un moment de faible inspiration.
Toutefois, quand je suis à l’université et qu’une idée me hante, je file à la bibliothèque entre plusieurs cours et je rédige tout ce qui me passe par l’esprit, emmurée par une sentinelle de livres qui fournissent d’importantes informations, en particulier pour le contexte historique.
Comment avez-vous eu l’idée de l’intrigue de votre roman ?
En octobre 2016, j’étais en séjour à Rome et je me promenais au cœur du Colisée pour préparer un exposé à l’université, lorsque mes yeux se sont posés sur un bel inconnu. Très grand, l’allure fière, il se démarquait par sa présence, mais aussi par son attitude. En retrait par rapport à la foule compacte de touristes, il scrutait d’un œil lointain les vestiges qui nous entouraient. Quand les groupes visitaient les lieux, bavardaient, ou photographiaient le monument en passant plutôt rapidement à l’intérieur, lui touchait la pierre, scrutait chaque détail, respirait l’atmosphère figée des ruines. J’avais l’impression qu’il tentait de recréer une ambiance disparue. Cette posture m’a alertée, d’autant plus qu’il jouissait d’un physique que je trouvais antique. Il émanait un-je-ne-sais-quoi de beau, de brave, de soldatesque qui me faisait rêver. Sur l’instant, je me suis dit : « Il ferait un héros idéal pour une romance historique. »
En parallèle, j’avais déjà un projet sur l’empereur Caligula qui me hantait, que j’avais commencé à écrire, mais qui me laissait insatisfaite. Découvrir l’existence de cet homme a structuré mes idées et m’a permis de me lancer dans une vraie aventure. Grâce à lui, le héros de cette romance est né, amenant dans son sillage la création de l’héroïne éponyme.
Qu’est-ce qui vous a conduit à participer au Prix de la meilleure romance ?
Au retour de mes aventures romaines, forte de mon idée de roman, je me suis rendue sur le site des éditions Charleston, que j’ai découvertes deux ans plus tôt grâce à La tente rouge, d’Anita Diamant. Je voulais me tenir informée des nouvelles sorties, mais surtout lire tous les conseils qui me permettraient de constituer mon histoire, dans le but de la leur envoyer par la suite. C’est ainsi que j’ai découvert le concours du Prix de la meilleure romance. Lorsque j’ai vu le délai pour postuler – il ne me restait plus que deux mois pour tout rédiger –, j’ai pensé que ce serait de la folie d’y participer… mais j’aime les challenges. Aussi, je me suis attelée à composer mon roman, avant de le déposer la veille de la date limite.
Quel sens revêt pour vous votre nomination parmi les finalistes ?
C’était vraiment inespéré ! Au début, je pensais que cela était un rêve, mais lorsque j’ai compris que c’était la vérité vraie, j’ai eu l’impression d’avoir été secourue par une main bienfaitrice, celle de la chance ou du destin. C’est un grand honneur d’avoir été sélectionnée par le jury et d’avoir remporté la deuxième place. L’écriture fait partie de ma vie, de ma personnalité, de mon âme. C’est l’une des raisons pour lesquelles je me lève le matin. Apprendre que son œuvre a ravi des spécialistes de l’univers littéraire procure un bonheur inouï, car on se voit récompensé pour un travail de longue haleine. Cette nomination me donne confiance en moi, donne un peu plus de légitimité à ma plume. Depuis que je suis finaliste, mes désirs d’écriture se font encore plus pressants.
Que pouvez-vous dire de l’accompagnement à la publication proposé par Kobo Writing Life aux finalistes dans le cadre du concours ?
Kobo Writing Life m’a beaucoup éclairée, à la fois sur mes écrits, mais également sur le monde de l’édition et des publications électroniques. Ma vision s’est élargie et je me suis rendu compte que la plateforme offrait une marge d’opportunité très intéressante. Je suis vraiment ravie de pouvoir être publiée dessus, d’autant plus qu’il est très agréable de travailler en partenariat avec les intervenants de Kobo Writing Life, attentifs, chaleureux, professionnels et de bon conseil.
Travaillez-vous actuellement sur un nouveau projet ?
Il m’est encore difficile de quitter les personnages de ma romance historique, pour lesquels j’ai beaucoup de projets. En outre, l’Histoire romaine du Ier siècle offre une importante diversité de personnalités et d’événements historiques qu’il serait passionnant d’exploiter dans un second tome. J’ai déjà tissé le fil rouge des intrigues à venir pour Laelia, Kaeso, Selena et d’autres personnages à venir.
Quel est le meilleur conseil d’écriture que vous ayez reçu ?
On m’a toujours dit d’écrire selon mon âme, sans penser à me conformer aux désirs des autres. C’est ce que je tente de faire à chaque fois.
Quel conseil donneriez-vous à un auteur qui souhaiterait se lancer dans l’aventure de l’écriture ?
J’applique les conseils que je reçois, mais je pense qu’il est essentiel d’écrire tout d’abord pour soi, avant de vouloir satisfaire une autre personne. Car au fil de sa lecture, je crois que le lecteur perçoit les ressentis de l’auteur et que c’est à travers l’intensité et la sensibilité de ce dernier qu’il tombe sous le charme de son œuvre. Quand j’écris, je me dis que je ne le fais jamais avec l’esprit, mais selon mon cœur et mon âme.
Il ne faut jamais trahir son style, même s’il est toujours perfectible, car la plume est semblable au pinceau qui portraiture ou au ciseau qui sculpte. Elle est un outil qui façonne et révèle la personnalité.
Pour finir, une citation qui vous inspire ?
« Memento audere semper », qui signifie en latin « Souviens-toi de toujours oser ».
Je pense que dans la vie, il ne faut pas craindre de prendre des risques, destinés à nous faire évoluer dans notre mentalité et notre existence. J’ai toujours cru que ceux qui osaient réussissaient mieux et jusqu’à présent, je ne me suis pas fourvoyée. L’idée est d’oser et de ne pas appréhender les refus ou les échecs. Souvent, il faut savoir s’en nourrir pour s’améliorer, reconsidérer ses projets et agir avec plus d’adresse. Aussi, j’aimerais crier au monde entier qu’il faut oser. Oser entreprendre des actes pour réaliser ses rêves. Oser se relever après de cuisantes défaites, puis oser revenir pour remporter des victoires. Le monde n’est qu’audace !
Toutes nos félicitations à Arria Romano pour sa nomination parmi les finalistes du Prix de la meilleure romance ! Pour découvrir sa romance en exclusivité sur Kobo, cliquez ici.
Mille bravos pour ce prix chez Kobo, la couverture est superbe et donne envie 🙂 Gros bisous, mip
Merci beaucoup!