Kobo Writing Life est fier de présenter le parcours et la plume d’Elline Baudry, arrivée en troisième place à l’édition 2017 du Prix de la meilleure romance. Organisé par DIVA Romance, ce prix a pour but de dénicher LA meilleure romance qui sera dévoilée au printemps 2018 pour la deuxième édition du prix. En soutenant ce prix, Kobo Writing Life s’engage aux côtés des auteurs en devenir, en accompagnant les 2e et 3e finalistes dans la publication de leur manuscrit sur la plateforme et en les promouvant auprès des lecteurs Kobo et Fnac.

Elline, quand et comment est né votre désir d’écriture ?
Mon besoin d’écrire a toujours existé avec des moments où il était plus ou moins présent. Il y a trois ans, après une longue période sans, j’ai replongé le nez dans un roman sentimental, une histoire de viking, très bien écrite. A la suite de cette lecture, il m’est venu à l’esprit un début d’histoire dont le contexte n’avait absolument rien à voir avec ce que j’avais lu. Au fil des jours, j’avais de plus en plus d’idées, mes personnages devenaient plus concrets, l’histoire mûrissait progressivement jusqu’à ce que je ne puisse pas faire autrement que de coucher sur papier cette romance. Ce manuscrit n’attend plus que d’être retravaillé, car j’ai depuis écrit d’autres histoires. Mon écriture, mon style ont aussi évolué, mais j’étais très fière d’avoir pour la première fois terminé un projet de ce genre. J’avais réussi à apposer le mot fin sur mon texte.
Pourriez-vous nous parler des premières lignes que vous avez écrites ?
Mes premiers écrits datent de l’adolescence où j’écrivais des poèmes. Plus tard, j’ai commencé des histoires pour enfants et une romance qui n’ont jamais abouti. Ensuite, j’ai à nouveau tenté un recueil de poèmes drôles pour les petits, mais là aussi, sans suite. Avant d’écrire mon premier roman, j’avais envie d’écrire des chansons, mais j’ai trouvé que c’était bien plus difficile qu’on ne le pense. Il faut savoir être précis et concis pour exprimer ce que l’on souhaite, faire passer ses messages.
Quels sont les auteurs ou les livres qui vous ont inspirés ?
Je n’ai pas vraiment d’auteurs fétiches. Je choisis mes lectures en fonction de l’histoire racontée, des thèmes abordés. Je lis évidemment beaucoup de romances, parfois historiques, j’aime bien, ça change. Et puis de temps en temps, je ressens le besoin de faire un break et je me plonge dans des romans policiers ou à suspense, mais pas trop effrayants tout de même sinon j’ai la trouille et je n’arrive pas à dormir ! Mais ce changement est très bénéfique car dès que je lis à nouveau de la romance, je l’apprécie encore plus.
Comment trouvez-vous l’inspiration ?
L’inspiration vient toute seule, naturellement, sans avoir recours à un moyen particulier. Les idées arrivent souvent comme des flashs, à moi ensuite de les développer. L’histoire passe dans ma tête comme un film que je retranscris sur papier.
Ce qui m’a le plus inspiré jusqu’à présent, ce sont surtout des lieux où je me trouvais et qui m’ont instantanément séduite, dont j’avais envie de partager le charme et la beauté. Ou lors de recherches pour me documenter.
Décrivez-nous votre journée d’écriture type ? Avez-vous des rituels ?
J’écris plutôt l’après-midi, au crayon à papier sur un cahier à spirales, à petits carreaux avec une marge. Je préfère cette méthode car je corrige sans cesse mes écrits, je colle des post-it, fait des annotations dans la marge… Une fois le manuscrit terminé, le qualificatif de brouillon prend alors toute sa signification ! Au début, je n’étais capable d’écrire qu’en suivant le fil conducteur de mon récit, mais ma méthode de travail évolue aussi avec le temps, et désormais j’écris plus en fonction de l’inspiration du jour.
Comment avez-vous eu l’idée de l’intrigue de votre roman ?
L’inspiration pour L’amour, notre meilleur millésime est née de mon séjour chez une amie qui habite la région bordelaise et qui m’a fait découvrir de merveilleux endroits. Alors que nous étions en balade dans le Médoc, j’ai vu dans ma tête mes deux personnages principaux au cœur des vignes et je savais dès cet instant par quel petit nom Simon appellerait sa partenaire dans les moments de tendresse.
Qu’est-ce qui vous a conduit à participer au Prix de la meilleure romance ?
Après ma participation au Prix du livre romantique, l’équipe des éditions Charleston m’a proposé de concourir pour le Prix de la meilleure romance, mon manuscrit correspondant davantage à la ligne éditoriale de leur collection Diva.
Arrivée à ce stade de l’écriture, j’avais besoin d’avoir un avis professionnel sur mon travail, pour me permettre de progresser encore, de gommer mes erreurs et améliorer mon texte.
Quel sens revêt pour vous votre nomination parmi les finalistes ?
Je suis d’abord très fière, parce que pour un début en tant qu’auteur c’est, je pense, toujours gratifiant d’être récompensé. J’ai la chance d’être publiée sur la plateforme Kobo Writing Life en bénéficiant d’un accompagnement personnalisé et d’une ouverture très large vers les lecteurs.
Que pouvez-vous dire de l’accompagnement à la publication proposé par Kobo Writing Life aux finalistes dans le cadre du concours ?
Il est pour moi très appréciable, me conseillant, m’orientant et m’épaulant dans chaque étape menant à la publication de mon roman L’amour, notre meilleur millésime. Camille Mofidi a répondu à mes nombreuses questions avec beaucoup de gentillesse et c’est rassurant de se sentir ainsi soutenu dans un moment aussi important.
Travaillez-vous actuellement sur un nouveau projet ?
J’ai plusieurs projets en cours dont deux manuscrits sur lesquels je travaille plus particulièrement. Il s’agit d’une comédie romantique et d’une romance contemporaine, un peu plus sombre.
Quel est le meilleur conseil d’écriture que vous ayez reçu ?
La relecture est un moment très important à laquelle il faut consacrer beaucoup de temps pour traquer la moindre des imperfections. C’est assez rébarbatif mais indispensable.
Quel conseil donneriez-vous à un auteur qui souhaiterait se lancer dans l’aventure de l’écriture ?
Il serait malvenu de ma part de donner des conseils étant moi-même un auteur débutant, mais il me semble, avec le peu d’expérience acquise, qu’il ne faut pas se décourager au premier échec. Il faut relire sans cesse son ouvrage, le retravailler. Et puis ne pas hésiter à se lancer dans un projet d’écriture, y croire vraiment reste le plus important.
Pour finir, une citation qui vous inspire ?
« L’amour est de toutes les passions la plus forte parce qu’elle attaque à la fois la tête, le cœur et le corps. » Voltaire.
Je tiens à remercier tout particulièrement les Éditions Charleston et toute l’équipe de Kobo Writing Life France pour leur accompagnement et leur soutien dans mes premiers pas d’auteur.
Toutes nos félicitations à Elline Baudry pour sa nomination parmi les finalistes du Prix de la meilleure romance ! Pour découvrir sa romance en exclusivité sur Kobo, cliquez ici.
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