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Compte-rendu du Festival du Roman Féminin 2016

compte rendu

La première édition du Festival du Roman Féminin a eu lieu les 20 et 21 avril à Paris. L’équipe Kobo Writing Life était présente tout au long du festival. Pour ceux qui n’ont pas pu y assister, revivez nos temps forts de l’événement grâce à ce compte-rendu.

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Festival du Roman Féminin

La première journée a démarré avec notre sujet de prédilection : une table-ronde sur l’autoédition en compagnie de Noémie Machner (BoD), Camille Mofidi (KWL) et les auteurs Fabiola Chenet, Tina Folsom et Katja Lasan.

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De gauche à droite : Noémie Machner, Camille Mofidi, Tina Folsom, Katja Lasan, Fabiola Chenet.

Nous avons live-tweeté l’ensemble de la table-ronde que vous pouvez retrouver directement sur notre compte Twitter (@Kobo_FR). Le panel d’intervenantes a partagé des exemples et des chiffres concrets dont voici un résumé.

Pour Tina Folsom, l’autoédition représente une forme de liberté, celle d’écrire ce qu’elle veut. Elle a publié 32 livres en 5 ans et se consacre à l’écriture 60 à 70 heures par semaine. Elle publie initialement en anglais, avant de se faire traduire en français, allemand et espagnol. 95% de ses ventes se font en numérique, 5% en papier. Elle vit aujourd’hui de son activité d’auteur à temps plein.

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Table ronde autoédition : Camille Mofidi, Tina Folsom et Katja Lasan.

Katja Lasan a d’abord publié ses trois premiers chapitres sur des groupes Facebook, puis sur un site dédié. Son histoire s’est transformée en roman feuilleton, publié chapitre par chapitre sur les réseaux sociaux. Les retours des lecteurs étant très positifs, elle décide de s’autoéditer. Elle comptabilise aujourd’hui 7 000 ventes en eBooks et 2 000 en papier, et en est à la 4e édition de son livre.

Le parcours de Fabiola Chenet s’est fait en sens inverse : elle a d’abord commencé dans l’édition traditionnelle avant de s’autoéditer pour son titre L’Ennemi de l’ombre. L’intérêt de l’autoédition dans son cas réside dans le fait qu’elle peut prendre le temps qu’elle veut pour écrire, et elle peut écrire ce qu’elle veut.

« J’aime avoir le temps d’écrire. » Fabiola Chenet.

Selon Camille Mofidi, l’autoédition est une réalité. Elle représente 14 à 18% aux Etats-Unis, et 16 à 22 % en Angleterre. Elle constitue 12 à 18% des ventes sur la librairie Kobo. On constate un intérêt croissant de la part des blogueurs, des lecteurs et des éditeurs pour l’autoédition. Celle-ci contribue à la démocratisation du livre et engendre une diversité de profils d’auteurs et de besoins.

Noémie Machner a donné quelques chiffres tirés de la dernière étude de BoD sur l’autoédition et l’activité d’écriture en France :

  • 77% des répondants estiment que l’écriture est un loisir
  • pour 95% des répondants, l’autoédition permet de garder le contrôle sur le contenu

Le moment le plus important est la réception du livre. Le livre constitue un bien culturel, c’est une forme d’objet sacré. L’impression à la demande permet un partage physique de l’œuvre et une forme de consécration pour certains.

Il faut voir le papier et le numérique comme deux supports complémentaires.

Camille conclut que les auteurs qui ont du succès sont ceux qui ont une démarche professionnelle.

« On n’est plus juste dans l’écriture » Camille Mofidi.

Après cette entrée en matière sur l’autoédition, nous avons ensuite animé un atelier Kobo Writing Life avec Tina Folsom où nous avons pu montrer en direct le fonctionnement de la plateforme KWL.

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Atelier KWL / Tina Folsom : Camille Mofidi, Tina Folsom, Joséphine Marcilhac (Les Romantiques).

La deuxième journée du festival s’est davantage axée sur les rencontres et les dédicaces. Ce fut l’occasion de remettre son prix à la gagnante du concours Kobo Writing Life / Les Romantiques. Battista Tarantini a remporté la liseuse Kobo Glo HD offerte à l’une des participantes du festival.

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Camille Mofidi avec Battista Tarantini, la gagnante de la Kobo Glo HD

Nous avons également eu l’opportunité de parler avec Tina Folsom et de l’interroger sur ses conseils aux écrivains tentés par l’autoédition. Découvrez l’interview dans laquelle Tina s’exprime en français pour nos lecteurs francophones.

Enfin, voici un florilège de nos photos coup de cœur de cette édition :

 

 

 

 

 

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